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Notre histoire

Par PNDS

Genèse et Evolution du PNDS

L’Assemblée Générale constitutive tenue à Niamey du 23 au 24 décembre 1990 met en place un Comité Exécutif National Provisoire (CEN/P) et valide la création d’un parti dénommé « Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya) », Tarayya signifiant « Rassemblement » en langue Haoussa.
Le Comité Exécutif National Provisoire (CEN/P) est composé comme suit :

  • Secrétaire Général : Mahamadou Issoufou
  • Premier Secrétaire Général Adjoint : Foumakoye Gado
  • Deuxième Secrétaire Général Adjoint : Bazoum Mohamed
  • Secrétaire à l’organisation : Kané Souleymane
  • Premier Secrétaire Adjoint à l’organisation : Karidjo Mahamadou
  • Deuxième Secrétaire Adjoint à l’organisation : Nouhou Sani
  •  Secrétaire aux relations extérieures : Katambé Issoufou
  • Secrétaire Adjoint aux relations extérieures : Oumarou Inoussa
  • Secrétaire à la jeunesse : Harouna Mahamadou
  • Secrétaire Adjoint à la jeunesse : Abdou Ibo
  • Secrétaire aux affaires économiques et sociales : Goubé Gaoh Moussa
  • Secrétaire Adjoint aux affaires économiques et sociales : Abdo Hassan Maman
  • Secrétaire aux affaires culturelles : Kelessi Inoussa
  • Secrétaire Adjoint aux affaires culturelles : Moudour Badroum
  • Secrétaire à l’information et à la propagande : Massaoudou Hassoumi
  • Secrétaire Adjoint à l’information et à la propagande : Ibrahim Laouali
  • Trésorier Général : Waziri Maman
  • Trésorier Adjoint : Marthé Daouda

Le PNDS se veut une force de progrès. Son emblème est un ensemble constitué :

  • d’une roue dentelée symbolisant le progrès ;
  • d’une poignée de mains traduisant l’union et la solidarité ;
  • des épis de mil et de maïs, avec au centre de la roue, l’effigie d’une tête de taureau traduisant la promotion du monde rural.

Son idéologie est le socialisme démocratique.
Sa devise est : Solidarité, Démocratie, Travail.

Après avoir activement pris part aux travaux de la Conférence Nationale Souveraine tenue du 29 juillet au 3 novembre 1991, le PNDS participe au gouvernement de transition dirigé par M. Cheffou Amadou, avec 4 ministres. Il s’agit notamment des camarades : Mohamed Bazoum, Secrétaire d’Etat à la Coopération, Elback Adam, Ministre de la Communication, Badroum Moudour, Secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Ouhoumoudou Mahamadou, Ministre des Mines et de l’Energie.

Le premier congrès statutaire du parti a eu lieu en décembre 1993 à Niamey.

A la suite des élections générales organisées en février et mars 1993, le parti obtient 190 000 voix aux présidentielles, (soit 16%) et arrive en troisième position, et 180 000 voix aux législatives avec 13 députés (sur 83). Le Parti est alors représenté à l’Assemblée Nationale par les camarades : Mohamed Bazoum (Président du Groupe parlementaire), Bourtou Elhadji, Foumakoye Gado, remplacé par sa suppléante Mme Moussa Namata Hamani, Alat Mogaskia, Almoustapha Charfo, Ary Boulama Issa, Issa Hachi, Kalla Ankouraou, Karidjo Mahamadou, Mamane Amadou, Mashoul Yaro Sarki, Salla Souley et Salifou Adamou.

Le PNDS est membre de l’Alliance des Forces du Changement (AFC), une coalition de 11 partis politiques qui porte à la tête de l’Etat M. Mahamane Ousmane, candidat de la CDS arrivé en 2ème position aux élections présidentielles.

Le 18 avril 1993, le Président du PNDS, le camarade Mahamadou Issoufou est nommé Premier Ministre. Le 23 avril 1993, le premier gouvernement de la 3ème République est formé. Il comprend 28 ministres et secrétaires d’Etat. Six (6) portefeuilles sont détenus par le PNDS à travers les camarades :

  • Abdallah Boureima (Finances) ;
  • Foumakoye Gado (Mines);
  • Issoufou Katambé (Intérieur);
  • Mme Kané Aïchatou (Plan);
  • Mallam Kandine Adam (Justice) ;
  • Massaoudou Hassoumi (Communication).

En septembre 1994, le Premier Ministre Mahamadou Issoufou démissionne de son poste. Le PNDS se retire de l’alliance au pouvoir

A la suite de la dissolution de l’Assemblée Nationale par le Président de la République, des élections législatives anticipées sont organisées en janvier 1995. Le PNDS recueille 230 000 voix, soit un score de 18%. Le Parti a 12 élus à l’Assemblée Nationale. Il s’agit notamment des camarades : Alat Mogaskia (Président du Groupe parlementaire), Mahamadou Issoufou, Mahamane Goni Boulama, Ibrahim Ousmane, Sabo Saïdou, Bazoum Mohamed remplacé par son suppléant Ibrahim Souleymane, Boubacar Ikhiri, Hama Assa, Imo Wandara, Smaïne Younouss, Bourtou Elhadji, Salifou Adamou.

L’alliance des partis MNSD, PNDS, RDA, UDFP, obtient la majorité des sièges (43 sur 83). C’est la cohabitation. Le camarade Mahamadou Issoufou devient Président de l’Assemblée Nationale. Le PNDS a 3 portefeuilles au sein du gouvernement dirigé par M. Hama Amadou. Il s’agit des camarades : Mohamed Bazoum (Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération), Kalla Ankouraou (Ministre de la Santé), Rhousmane Ahmed (Ministre de l’Equipement).

Le 27 janvier 1996, un coup d’état est perpétré contre le régime de la 3ème République. Le Colonel Ibrahim Mainassara Baré prend le pouvoir à la tête et met en place un Conseil de Salut National (CSN). Les partis politiques sont suspendus.

Cependant, le camarade Mohamed Bazoum est maintenu au poste de Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération et le camarade Moussa Aloua a été nommé ministre de la Santé.

Une nouvelle constitution est adoptée le 12 mai 1996. C’est la IVème République. Le 20 mai 1996, les partis politiques sont autorisés de nouveau à exercer leurs activités.

Les 7 et 8 juillet 1996, des élections présidentielles sont organisées. Elles donnent la victoire au Général Baré, candidat indépendant. Mais ces élections sont largement contestées par une frange importante de la population et l’ensemble des grands partis (MNSD, PNDS, CDS, …). En effet, elles se sont déroulées dans de façon anti-démocratique. Il s’agit en fait d’un hold-up électoral !

Le PNDS et 7 autres formations politiques parmi lesquelles figurent le MNSD et la CDS, décident alors de créer le Front pour la Restauration et la Défense de la Démocratie (FRDD). Refusant de reconnaître la légitimité du régime Baré, le FRDD mènera ainsi des luttes multiformes. Et le PNDS-Tarayya sera au cœur de toutes les luttes, de tous les combats : Journées d’Initiatives Citoyennes (JID), marches, meetings, débats etc.

En novembre 1996, le pouvoir organise des élections législatives. Mais celles-ci sont boycottées par l’opposition du fait non seulement du contentieux électoral né du scrutin présidentiel des 07 et 08 juillet, mais également parce que les conditions de transparence n’étaient pas garanties.

Ces élections débouchent finalement sur la mise en place d’une assemblée nationale monolithique, celle-là même que d’aucuns ont surnommée « Assemblée Balsa ».

Des négociations sont engagées avec le gouvernement. Le PNDS y prend part de façon active. En juillet 1998, ces négociations débouchent sur un accord en vue de l’organisation d’élections locales, départementales et régionales dans des conditions de clarté et de transparence.

Ces élections sont organisées le 7 février 1999. Le déroulement du scrutin est caractérisé par la destruction et/ou la confiscation du matériel électoral dans plusieurs bureaux de vote. Ainsi, alors que l’opposition était sur le point de remporter majoritairement ces élections, la Cour suprême annule les résultats de quelques 7 600 bureaux de votes sur les 9 634 installés sur l’ensemble du territoire national.

L’Opposition décide de rompre le dialogue avec le Pouvoir. Le Régime opte pour la manière forte.

Le pays est dans une situation pré-insurectionnelle.

C’est dans ce contexte qu’intervient le coup d’état du 09 avril 1999. Il est dirigé par le chef d’escadron Daouda Mallam Wanké, alors commandant de la garde présidentielle. Le Général Baré y trouve la mort.

Le 12 avril 1999, Daouda Mallam Wanké devient chef de l’Etat, à la tête du Conseil de Réconciliation Nationale (CNR). Une nouvelle transition est instaurée qui durera 9 mois. Le PNDS a 2 ministres au sein du gouvernement de transition dirigé alors par Ibrahim Assane Mayaki. Il s’agit des camarades : Saïdou Sidibé (Finances) et Akilou Ahmed Baringueye (Education Nationale).

Le 18 juillet 1999, un référendum constitutionnel est organisé. Le « Oui » l’emporte. Une nouvelle constitution (Vème République) est alors promulguée en août 1999. Des élections présidentielles et législatives sont organisées en octobre et novembre de la même année.

Le PNDS recueille 435 000 voix au premier tour des présidentielles. Le candidat du PNDS, le Camarade Mahamadou Issoufou arrive en deuxième position avec un score de 22,79%. Il est malheureusement battu au second tour, recueillant 40,11% des voix.

Aux élections législatives, le PNDS recueille 379 000 voix et obtient 16 députés (sur 83). Il s’agit des camarades : Alkabous Moussa, Katiella Gasso, Sabo Saidou, Massaoudou Hassoumi (Président du groupe parlementaire), Barka Tambari, Souley Oumarou, Issoufou Mahamadou, Ibrahim Nomao, Mahamadou Kado, Magawata Maman Amadou, Hama Assa, Ould Oumadah, Abdoulwahab Aboubacar, Adamou Idrissa, Ada Galabi, Sabiou Mamane.

En juillet 2004, des élections locales sont organisées. A l’issue de celles-ci, le PNDS-Tarayya obtient 821 conseillers (sur 3 683 au niveau national). Cela représente 22,29 % de l’ensemble des conseillers.

Tout au long du premier mandat (2000-2004), le PNDS assume son rôle d’opposition avec un collectif de 11 autres partis réunis au sein de la CFD (Coordination des Forces Démocratiques).

Le premier tour des élections présidentielles de novembre 2004 place le Camarade Mahamadou Issoufou, candidat du PNDS en deuxième position avec un score de 24,59% (598 00 voix). Alors qu’un protocole d’accord est signé entre le PNDS et les principaux partis politiques, ces derniers soutiennent le candidat du Mouvement National pour la Société de Développement (MNDS-Nasaara). Le camarade Mahamadou Issoufou obtient finalement 34,47 % des voix au second tour.

Aux élections législatives (organisées le 4 décembre 2004) le PNDS recueille 540 000 voix et obtient 23 députés (sur sa propre liste) ainsi que 2 députés sur liste commune notamment avec le PNA et le RDA.

Le groupe parlementaire PNDS et apparentés ( PNA et RDA) à l’assemblée nationale est alors composé des camarades suivants : Abdou Djariri, Abdoulaye Diori (PNDS/RDA), Ahmed Ould Oumadah, Algabit Atta, Bazoum Mohamed, Chaibou Elhadji Ibrahim, Chérif Ould Abdine, Elh. Amadou Nomao, Elh. Moussa Adamou Farié, Elh. Harouna Moussa, Goulo Abdou, Issaka Ali, Issoufou Mahamadou, Kalla Ankouraou (Président du groupe parlementaire), Kinni Naouwene, Mahamane Nomao Djika, Magawata Maman Amadou, Mme Elbak Zeinabou, Mme Zakari Aminatou Habibou, Sabiou Mamane, Salifou Adamou, Sanoussi Jackou (PNDS/PNA), Taher Ibrahim Ahmed, Yacouba Ousseini.

Le PNDS est le principal parti d’opposition.

Le 31 mai 2007, une motion de censure déposée par l’opposition parlementaire (PNDS et alliés), renverse contre toute attente le gouvernement de M.Hama Amadou.

Seyni Oumarou est alors nommé Premier ministre.

Dernière mise à jour : (25-04-2008).