Après, le département de Falmey, le Président du Comité exécutif national du PNDS-Tarayya et candidat à l’élection présidentielle de décembre 2020 poursuit sa tournée de prise de contact avec les populations de Boboye dans la région de Dosso. L’étape de Boboye s’est déroulée selon le même schéma que la première étape, c’est-à-dire, le président prend des bains de foules dans certaines localités, rend des visites de courtoisie aux leaders religieux et anime des meetings.
L’étape de Boboye s’est étalée sur deux jours : le samedi 11 et le dimanche 12 juillet 2020.
La journée du samedi a concerné les communes de Fabidji, de Kankandi et de Birni N’gaouré. La journée du dimanche a concerné les communes de Koygolo, de Harikanassou et N’gonga.
Le Président du CEN a animé un meeting dans chaque commune visitée et y a développé des sujets aussi divers que la sécurité, la santé, la construction des routes, le processus électoral etc.
Il a noté qu’il n’est pas en campagne. Lorsque la campagne électorale sera ouverte il reviendra vers les militants et sympathisants avec un programme de campagne détaillé. Pour l’heure, c’est une visite de prise de contact avec les militants pour connaitre ceux qu’il ne connait pas et se faire connaitre par ceux qui ne le connaissent.
Le président Bazoum a rappelé à chaque meeting que sa visite s’inscrit dans le cadre de la tradition des tournées de proximités instaurées par Issoufou Mahamadou, alors président du CEN PNDS-Tarayya.
La présente tournée reprend et perpétue cette tradition de contact direct avec les militants du parti.
Il n’a pas de promesse de campagne mais juste un rappel succinct des réalisations effectuées par le Président Issoufou Mahamadou dont il loue à chaque meeting le leadership.
La seule exception, c’est au meeting de Kankandi où il a promis de réaliser la route qui va de Kankandi à Birni N’gaouré, une voie impraticable pendant la saison des pluies.
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Le président du CEN a loué le leadership féminin incarné dans la région par Mme Soumana la présidente de la section de la commune de Birni N’gaouré, l’honorable députée Asmaou, et Mme Salamatou Gourouza Magagi, la présidente de la section de Harikanassou.
Les effectifs des forces armées, de la garde nationale et de la police ont été doublés par le régime. Celui de la gendarmerie a presque aussi doublé.
Il a aussi rappelé que le Niger fait avec plusieurs pays qui ont des foyers de tension. La Lybie, le Nigeria et le Mali.
L’effondrement de l’Etat libyen n’a pas remis en cause l’Etat du Niger contrairement à l’Etat du Mali qui s’est effondré alors que ce pays ne partage pas de frontière avec la Libye.
Le Niger a résisté aux agressions terroristes et est resté un Etat stable grâce au leadership du Président Issoufou.
Dans le domaine de la santé le régime de la renaissance a recruté plus de 1000 médecins alors que jusqu’à l’arrivée du président Issoufou le Niger ne comptait que 400 médecins. En outre, deux hôpitaux de référence ont été construits a Niamey et Maradi.
A l’issue de cette tournée de proximité entreprise par le Président du CEN et candidat du PNDS-Tarayya, on peut sans risque de se tromper dire que ce parti est en train d’élargir sa base dans les communes de Boboye de Falmey vue surtout l’enthousiasme, l’engouement et l’élan suscités par cette visite.
Tahirou Garka, Niyya Infos
1 commentaire
On constate bien que le candidat président du parti PNDS Tarraya après son aveu sur l’utilisation qu’il en a fait des biens publics pour battre campagne dans la région de Zinder il y a un peu moins d’un an, il continue à violer les articles 54, 60 et 166 du code électoral Nigérien. Il est important de rappeler à Monsieur Bazoum qu’un tel comportement est déloyal. Il est vraiment qu’il a participé activement au régime Gourisysteme du président Issoufou Mahamadou, un régime qui a fondé sa gouvernance sur la violation de la loi où lorsque le régime se trouve être dans l’incapacité trouver toujours des interprétations incongrues ou modifie carrément les lois et les exemples sont légion et peut citer les élections locales, l’élection législative partielle de Maradi, la réconduction de l’état d’urgence, l’enrolement biométrique de la diaspora, etc.
Et monsieur le candidat vous pouvez proposer aux nigériens une autre façon de gouverner ne vous obligez pas à lier votre destin à celui d’un régime qui a lamentablement échoué dans tous les secteurs de développement d’un pays. Et si vous vous accrochez sachez que le Niger n’a pas besoin de politique de développement basée sur des infrastructures de luxe, le détournement des biens publics et la malgouvernance.
Les Nigeriens se sont battus pour la démocratie, il ne se résigneront pas à l’arristocratisation de la République que le premier régime de la septième République cherche à tout prix instaurer