Accueil Actualités du PNDS Mohamed Bazoum, ou le destin présidentiel d’un Homme d’État achevé qui marche vers le parvis du palais de Niamey

Mohamed Bazoum, ou le destin présidentiel d’un Homme d’État achevé qui marche vers le parvis du palais de Niamey

Par PNDS

Rhétoricien hors pair, Homme d’État pétri de valeurs, philosophe dans l’âme, Arabe de tribu «Oulad Slimane», qui vit principalement dans le sud de la Libye ainsi que dans le nord du Tchad et le nord-est du Niger, enfant nomade, ce fils de B ilabrine a passé son enfance en transhumance, sur la bande de la région de Diffa. Le plus souvent, sa vie d’enfance partagée sur les dunes sablonneuses, les tentes d’infortune à l’odeur de lait de chamelle.

Brillant sujet et tribun hors-pair

Il commence ses études primaires à l’école primaire de Tesker de 1966 à 1971, puis au Collège d’Enseignement Général (CEG) de Maïné-Soroa et ensuite de Gouré de 1971 à 1975 où il obtient son brevet d’études du premier cycle (BEPC). Il fréquente le Lycée Amadou Kouran Daga de Zinder de 1975 à 1979 d’où il sort avec son baccalauréat A4. Il fait ses études universitaires de 1979 à 1984 à l’Université de Dakar (Sénégal), à la faculté des Lettres et Sciences Humaines au Département de Philosophie. Il se fit remarquer très vite et tisse sa toile.

Bazoum attire l’attention sur lui de ses camarades étudiants passionnés et engagés sur le front des débats politiques panafricanistes, de gouvernance, de liberté, de justice et de démocratie. Mohamed BAZOUM, studieux inoxydable, brillant sujet reconnu par la génération d’étudiants africains, qui l’ont fréquenté ou suivi de près, décroche une Maitrise en Philosophie politique et morale puis un Diplôme d’études Approfondies (DEA), Option Logique et épistémologie.

Après la vie estudiantine, il s’investit en syndicalisme dans le SNEN (Syndicat National des Enseignants du Niger) avant d’intégrer le Bureau exécutif de l’USTN (Union Syndicale des Travailleurs du Niger). Bazoum est aussi enseignant en philosophie à Tahoua et à Maradi entre 1984 et 1991. En 1991, il représente l’USTN à la Conférence nationale. Il est membre fondateur du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya). Il occupe la Présidence du Comité Exécutif National (CEN) de ce parti depuis l’accession en 2011 de Mahamadou Issoufou à la magistrature suprême du Niger.

Vie austère et simpliste

Mohamed Bazoum est cadet de cinq (5) frères et deux (2) soeurs. Il est père de quatre (4) enfants dont trois (3) filles et un (1) garçon. Fidèle au monde rural qui a marqué son enfance, il est passionné de l’élevage des camelins et bovins, ergotent ses proches familiers. Il fut député à cinq (5) reprises au titre de la circonscription spéciale de Tesker (Zinder) et plusieurs fois Vice-président de l’Assemblée Nationale et Président du Groupe Parlementaire du PNDS-Tarayya, il a été aussi membre du Parlement de Transition de 2010 à 2011.

Mohamed Bazoum a occupé les fonctions de Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, de 1991 à 1993 pendant la transition démocratique post-conférence nationale. Il fait partie du groupe des 14 députés qui déposent la motion de censure qui entraîna la chute du gouvernement de Hama Amadou.

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Bazoum est Ministre des Affaires Étrangères de 1995 à 1996 et de 2011 à 2015. Entre 2015 et 2016, il est Ministre d’État à la Présidence où il a comme tâche principale l’organisation de la réélection du Président Issoufou Mahamadou. Il s’y emploie à merveille et s’investit corps et âmes pour arracher un deuxième quitus en faveur du Président Issoufou afin de poursuivre son contrat social à la tête du pays. Entre avril 2016 et juin 2020, Bazoum est Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses.

Un leadership à l’épreuve du chaudron du terrain politique

En juin 2020, Mohamed Bazoum démissionne du gouvernement pour se consacrer à la campagne électorale. Il est remplacé par Alkache Alhada, le nouveau securocrate du pays. Il parle couramment l’arabe, le haousa, le toubou, le kanuri, le français et titille de temps en temps l’anglais. Socialiste convaincu, témoin des contradictions fondamentales du monde à travers l’histoire et des abus des régimes d’exception en Afrique, influencé par des grands révolutionnaires du monde, Mohamed Bazoum syndicaliste comme homme politique

est proche du peuple et engagé pour les bonnes causes au plan national et international. La qualité de son leadership a été mise en évidence tant dans sa vie syndicale, professionnelle et politique. Dans la longue marche vers la Conférence nationale, inaugurant résolument le processus démocratique du Niger, il a joué avec ses camarades un rôle d’avant-gardiste. L’on se souvient encore de sa très brillante intervention à ce rendez-vous historique du peuple nigérien, lorsque des militaires avaient voulu remettre en cause ce forum. Il avait énergiquement combattu au sein de son parti et, dans le cadre des coalitions politiques dont son parti a été membre, face aux différentes tentatives du retour à l’ancien ordre ou l’interruption de l’état de droit.

Il en est ainsi après l’élection présidentielle du 8 juillet 1998 et du Tazartché de feu Tandja Mamadou sous la 5è République. En octobre 2020, Sani Mahamadou Issoufou, le fils du Président Issoufou, est nommé Directeur de la campagne de Bazoum. Les deux à l’unisson forment une dream team de choc. Le jeune Abba apprend désormais dans l’ombre de BAZOUM, lequel s’est révélé au gré des épreuves de la real-politik un vrai laboratoire.

Il est Grand Officier de la Légion d’Honneur Française pour son engagement dans la coopération et son amitié avec la France.

Confidentiel Afrique

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